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Technobrass en concert au Festival Pic'Arts

© Photo Y.P.

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J’veux du cuivre…

Du cuivre, en voulez-vous, en voilà !
Ces sept talentueux musiciens brésiliens, tout droits venus de Rio de Janeiro vont nous les faire rutiler, ces cuivres -à !

Ce septet on ne peut plus original est venu clôturer la première journée du festival Pic-Arts, qui au passage fête cette année sa vingt-cinquième édition.

Technobrass :
- deux percussionnistes, mêlant instruments traditionnels brésiliens et pads électroniques des plus contemporains.
- cinq cuivres : trombone, trompette, sax ténor, tuba et soubassophone…

Les lumières de la scène à peine éteintes, les deux percussionnistes rejoignent leur poste.
La fumée est dense, les projecteurs les éclairent en contre.
Les deux gaillards s’empressent de délivrer un beat furieux, intense, profond, au fond du temps.

Puis, un son étrange s’élève dans les airs.
Comme une plainte grave.
Le soubassophone est véritablement un instrument fascinant.
Amplifié, (très amplifié…), le son fait vibrer tous les spectateurs, au propre comme au figuré…
Devant les caissons de basse L-Acoustics, je peux vous certifier que ces vibrations sont très perceptibles, notamment au niveau de chaque ventre…

Mais voici que s’avancent les autres compères…
Dans une tenue noire étrange. Comme un costume post-apocalyptique, mêlant tissus et matières plastiques.
Comme s’il ne restait plus qu’eux au monde, à distiller cette musique dense, hypnotique, une musique électro, itérative, lancinante et fascinante.

Botori. Le premier titre.

Le groupe se met en place, dans une configuration qui ne changera guère.
Devant, les trois solistes, sax trompette et trombone, le mélodie.
Derrière, un peu en retrait, la section rythmique.
Les lumières elles aussi évoquent un monde où la couleur aurait disparu. Les projecteurs asservis ne nous proposent plus que des rayons et des gobos d’une blancheur immaculée.
La lumière crue sur un monde sombre.

Car oui, c’est la musique qui va réchauffer les corps, les cœurs et les âmes !

Pour groover, ça va groover !
Je défie quiconque, même le spectateur le plus rétif à la danse, de ne pas avoir envie de bouger, de suivre en se déhanchant les beats qui vrombissent et plongent le parc du donjon de Septmonts dans une folie à la fois douce, intense et surtout communicative.
Oui, le parc est plongé dans une sorte de transe réjouissante, joyeuse et délirante.

Sur scène, ça joue !
La transe, certes, mais surtout la qualité musicale est au rendez-vous.
Les six gaillards et la demoiselle au tuba assurent grave. Les sept sont des musiciens accomplis et de grands techniciens de leurs instruments respectifs.
On ne peut qu’être fasciné par ces lignes mélodiques élaborées, posées sur des rythmes et des pulsations de braise et de feu !

Les titres s’enchaînent, pratiquement sans interruption : des titres aux consonances évocatrices : Saracura, Gentil, Abduzarcos ou encore Dark Brebo, Praia…

Les sept ne ménagent vraiment pas leur peine.
Oui, ils assurent le show !
Les adresses au public sont drôles. très drôles.
Un public qui est prié de participer aux petites chorégraphies proposées par les trois solistes.

Les spectateurs ne se font pas prier, et participent comme un seul homme et comme une seule femme au show, en en devenant presque partie prenante.

Le public, ravi et conquis dès le premier morceau, s’étourdit de cette musique électro-techno qui vous prend aux tripes, vous transporte dans des pulsations et des vibrations délicieuses.
Cette musique-là vous permet une sorte de délicieux lâcher-prise, en vous procurant véritablement des frissons dans tout le corps.
La transe culmine, la transe fait bouger les corps, la transe vous fait oublier tous vos soucis et tracas quotidiens.

Au final, le groupe Technobrass recevra de multiples ovations, à bien des reprises !
La standing-ovation est permanente, puisque le public est déjà débout, mais rares étaient les spectateurs encore assis sur la pelouse…

Ne manquez surtout pas un concert de ce groupe brésilien hors du commun, si celui-ci passe à côté de chez vous.
Le cuivre et la transe réunies !


Ou comment clôturer une journée de festival de la plus réjouissante des manières !

© Photo Y.P.

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