Overblog Tous les blogs Top blogs Littérature, BD & Poésie
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU

Flavia Coelho en concert au Festival des deux rivières

© Photo Y.P. -

© Photo Y.P. -

Bem-vindos ao festival dos dois rios, para este maravilhoso concerto de Flávia Coelho !

Bienvenue à La Ferté-Sous-Jouarre, Mademoiselle Coelho, vous la plus française des artistes brésiliennes, (elle est installée en France depuis 2006), vous qui vous démarrez une importante tournée qui vous mènera au moins jusqu’en décembre prochain sur nos scènes hexagonales.
Une tournée qui vient mettre en avant votre cinquième album, un opus intitulé Ginga
.

Flavia Coelho, la musique métissée incarnée.
Cette musique qui mêle de façon subtile et réjouissante la samba, le funk, mais aussi le reggae, le raggamuffin, le bossamuffin, le forro originaire du nordeste du Brésil, le frevo du carnaval du côté de Recife, l’amapiano venu d’Afrique du sud, ou encore toute la musique de la Caraïbe.

 

Flavia Coelho la solaire, la radieuse, celle qui, en dépensant sur scène une folle énergie vous communique une envie de vivre, de faire la fête, de se retrouver avec des copains et de partager toutes sortes d’émotions.

Si le précédent album, DNA, sorti en 2019, nous dressait un tableau sans concession du Brésil de Bolsonaro de triste mémoire, avec des thèmes comme la corruption, le racisme, l’homophobie et autres « joyeusetés », Ginga est axé sur les souvenirs d’enfance et d’adolescence.

Mademoiselle Coelho nous parle de résilience, de tout ce qui a bercé sa jeunesse.

Nous écouterons ce soir plusieurs des titres de ce nouvel album.

Le show démarre avec les trois musiciens qui jouent avec la demoiselle.
A la batterie, Al Chonville, Caetano Malta à la guitare et celui qui orchestre tout depuis le début, le producteur-compositeur-pianiste-claviériste Victor Vagh.

Sunshine. Tiré du tout premier album, en 2011.
Et nous de comprendre immédiatement que ce concert sera une ode à la fête, au mélange, à la bonne humeur, à la joie de vivre.
Une incroyable énergie se dégage de ce premier titre.
L’osmose entre les quatre artistes est complète, quatre musicienne et musiciens qui s’amusent à jouer ensemble, malgré la vie de tournée.

Mademoiselle Flavia nous informe que ce soir, « elle va nous raconter une histoire, comment ça se passe au Brésil aujourd’hui ».
Une première ovation saluera ce tout début de concert.
L’ambiance est tout de suite électrique et festive.

Voici DNA remix, extrait de l’album évoqué plus haut.
« 
Une petite mélodie que je chante quand quelqu’un m’embête !», nous apprendra la demoiselle, de façon très humoristique.
Elle est effet très drôle, et un humour ravageur filtre dans toutes ses interventions parlées.


Autour du premier single du nouvel album : Mama Santa, qu’elle dédie à toutes les femmes qui l’ont inspirée, qui lui ont donné envie de monter sur scène et d’embrasser la carrière musicale.
Mama santa, unu maman trop tôt disparue, également…

Flavia Coelho est également une multi-instrumentiste : guitare, mais aussi trombone à coulisse (qu’elle commence à apprendre à jouer), batterie, percussions électroniques, piano…
Nous constaterons ces multiples talents, notamment dans un dub qu’interprétera le batteur Al Chonville.

Dans Mais Amor, la samba est revisitée, la chanteuse devient aussi danseuse, nous nous laissons envelopper par le rythme, la pulsation, le groove.
Il est impossible de ne pas avoir envie de bouger, de danser, et d’accompagner en bougeant la demoiselle.

« Est-ce que cette ambiance vous convient ? » lancera-t-elle à plusieurs reprises au public ?
A en croire les immenses « Ouiiiiiiiiiiiiii ! » qui s’élèvent, la réponse est évidente !

Au cours de ce morceau, Caetano Malta nous réjouira avec un solo très abouti et très impressionnnant.

On poursuit avec Paradiso.
Direction la Caraïbe, avec un zouk endiablé et ses petits riffs de guitare caractéristiques.
Une irrésistible envie de rejoindre les îles nous saisit tous autant que nous sommes !

Dans Sistema Solar, il est impossible de ne pas être fasciné par le lyrisme, l’engagement permanent, la capacité de procurer plaisir et émotion de la chanteuse.

Le dernier titre commence de façon très électro, grâce à Victor Vagh qui lance des infra-basses puissantes.
Billy Django, où est évoquée la corruption au Brésil lors du précédent gouvernement.
Flavia Coelho participe à la puissance du groove en s’installant derrière un set de percussions électroniques. Elle tape non pas sur des bambous mais bien sur des pads et des cymbales synthétiques.
Pour groover, ça groove, nous chantons nous aussi, reprenant à gorge déployée le « djangoooooooooooo » du titre.

Il est des concerts qui nous donnent un tonus, une pêche, un entrain incroyables. Celui ci était un de ceux-là !
On sort du chapiteau du Festival des deux rivières en retrouvant une grande confiance dans le genre humain.
Et en ce moment, on a bien besoin de ce sentiment difficile à éprouver !

Si ici ou là, vous vous apercevez que Flavia Coelho se produit en concert, n’hésitez surtout pas : allez faire la fête avec elle !

Plus de photos ici-même :


http://delacouraujardin.over-blog.com/2024/06/portfolio-flavia-coelho-en-concert-au-festival-des-deux-rivieres.html
 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article